Les Chevaliers du Vent

Inscriptions & Réglements


Les demandes de dossier d’inscription pour les courses ou la demande de renseignements peuvent se faire auprés de Bruno Poirier.

Conditions d’inscripton

L’épreuve est ouverte aux hommes et femmes âgés de plus 23 ans . Il est recommandé que ces personnes remplissent les cinq critères de sélection suivants:

          1. Expérience de la course de montagne.
          2. Expérience de la course par étapes.
          3. Expérience terrestre de la haute altitude (4.800 m) ou test d’hypoxie en laboratoire à une altitude de5.000 m.
          4. Une performance significative en trail, raid en montagne (solo, duo, équipe) ou course en montagne.
          5. Expérience de la course ou du raid en orientation (lecture de carte et maniement d’une boussole).

Organisation technique

Une équipe technique de personnes salariées et employées par l’agence népalaise GMH (Great Mountain Holidays), organisatrice des courses, s’occupera de la gestion de la course et de la sécurité des coureurs. L’équipe technique sera divisée en plusieurs groupes qui seront disséminées sur le parcours et qui s’occuperont du chrono-arrivée, chrono-pointage, de la réservation des lodges (refuges, hôtels) et la confection du petit déjeuner et du repas du soir.

Course en autonomie – Ravitaillements

Pendant la course, le participant est autonome et en autosuffisance. Il doit gérer l’ensemble de son équipement, son matériel obligatoire,  son eau ainsi que sa nourriture pour la durée de l’étape.

Durant toute la durée de la course, l’organisation s’occupe du logement, du petit déjeuner et du dîner des participants. Les aliments de base de ces repas seront du riz, des pâtes, des pommes de terre et des céréales. Le repas du midi est par contre à la charge du participant. Il peut faire ses provisions avant le départ ou se ravitailler en course. En restauration rapide dans les villages ou lodges, il trouvera des biscuits, des barres et des tablettes chocolatées, ou encore un dal-bat, riz aux lentilles.

Le déroulement de chaque étape s’effectuera en autonomie complète et en lecture de carte avec un point de départ, un point d’arrivée et un ou plusieurs points de contrôle. Entre ces points, le participant choisira son itinéraire en respectant les consignes du directeur du course. Le participant pourra courir et marcher en utilisant des bâtons avec le souci de ne blesser personne. A l’issue de la première étape, deux groupes seront constitués : groupe 1 (du 1er au 15) et groupe 2 (du 15e au 30e) et deux départs seront programmés dès la seconde étape. A noter que la constitution de ces deux groupes évoluera au fil de la course puisque le classement général au soir de chaque étape sera pris en compte afin de les constituer.

Au Népal, le seul moyen terrestre pour se déplacer est la marche, il y a donc une vie sur les sentiers et le participant peut demander de l’aide àla population. Il devra cependant se fier à son sens de l’orientation et ne compter que sur sa propre analyse de l’itinéraire.

L’Annapurna Ultra Mountain est la seule parmi les 4 courses existantes qui est balisée. Les autres courses n’étant pas balisées, une bonne lecture des cartes sera donc primordiale. Car suivant l’option choisie, le participant pourra faire plus de kilomètres ou passer plus de temps à trouver son chemin. Mais cette éventualité fait partie du charme des courses natures.

Equipement obligatoire

Chaque participant  devra être en possession d’un équipement obligatoire du départ jusqu’à l’arrivée. Des contrôles des sacs seront effectués durant la course. L’absence d’un des éléments obligatoires qui doivent composer dans le sac à dos entraînera une pénalité de 2 heures avec l’obligation d’avoir un équipement au complet avant de pouvoir repartir.

Liste du matériel obligatoire pour chaque coureur :

  • un sac à dos,
  • un sac de couchage (- 15 extrême),
  • une veste coupe-vent et respirante type Gore-Tex ® ou membrane équivalente,
  • une couverture de survie,
  • une lampe frontale avec piles de rechange,
  • un sifflet,
  • un miroir,
  • une pharmacie de premiers soins contenant une large bande de contention, les médicaments personnels (le coureur devra être capable de « s’auto-médicalisé » : en clair, il devra posséder ses médicaments contre les infections courantes en Asie et en montagne),
  • les médicaments obligatoires (une liste sera fournie par l’organisation),
  • une gourde (s) ou une poche d’eau pouvant contenir deux litres d’eau,
  • un mousqueton,
  • trois (3) mètres de corde « dynamique » (section8 mm minimum),
  • une paire de crampons en acier ou en aluminium,
  • une ration de survie de 2.000 Calories.

Les bâtons sont conseillés. Un casque d’escalade pourra être éventuellement demandé comme cela a été le cas lors de l’Everest Sky Race, 2013.

Pour le reste de l’équipement personnel, le participant est libre d’emporter ce qu’il veut.

Charte Solidarité Coureur

Dans le cadre de ces courses, une charte de solidarité est en vigueur et l’assistance à coureur en danger est obligatoire sous peine d’élimination. Tous les participants devront donc connaître les bases du secourisme. Le respect et une certaine courtoisie – en course et hors course – entre les coureurs sont également souhaités, quelque soit le lien de parenté…

En cas de mal des montagnes, de malaise cardiaque, de problèmes respiratoires, de chute avec séquelles et d’hypothermie, le coureur en difficulté devra avertir la personne la plus proche. Si c’est un participant, celui-ci devra rester près du malade et s’il est compétent, lui apporter des soins. Pour repartir, il lui faudra attendre l’arrivée d’un membre de l’organisation. Le temps de son immobilité sera décompté.

Si un autre coureur arrive sur le fait, il devra alerter l’équipe technique. Le temps de son aller/retour sera décompté et il aura une minute de bonification par tranche de 5 minutes de course secours. Le temps passé à secourir le participant en difficulté sera évalué par le coureur lui-même. Les directeurs de course lui feront confiance.

Tout manquement ou interprétation abusive du contenu de la « Charte Solidarité Coureur » sera néanmoins synonyme d’élimination directe et sans appel. Le coureur éliminé sera exclu de la course et devra rejoindre Kathmandu par ses propres moyens.

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